Les métaux alcalins, ou métaux du 1er groupe, sont les métaux appartenant à la première
colonne du tableau périodique. Il s'agit du lithium (Li), du sodium (Na), du potassium (K),
du rubidium (Rb), du césium (Cs) et du francium (Fr).
Ce sont des métaux mous (ils peuvent être coupés au couteau), brillants et très réactifs, ce qui explique qu'on
ne les trouve jamais à l'état natif dans la nature. Ils réagissent violemment avec les halogènes et avec l'eau,
ce qui oblige à les conserver dans de l'huile minérale ou de la paraffine. Solubles dans l'ammoniac, ils
réagissent également avec l'hydrogène (en donnant des hydrures) et avec l'oxygène.
Le terme alcalin vient de l'arabe "al-quâly" qui signifie "cendre" (de salicorne).
Les alcalino-terreux, ou éléments du 2ème groupe, sont rangés dans la deuxième colonne
de la classification périodique. Par numéros atomiques croissants, ce sont : le béryllium (Be),
le Magnésium (Mg), le calcium (Ca), le strontium (Sr), le baryum (Ba) et
le radium (Ra).
Ils présentent un éclat blanc argenté, ont une masse volumique relativement faible, et sont assez réactifs
chimiquement, en particulier avec les halogènes, avec lesquels ils donnent généralement des sels ioniques.
Les métaux de transition sont, pour reprendre la définition de l'IUPAC (Union internationale de chimie pure et appliquée), "des éléments chimique dont les atomes ont une sous-couche électronique d incomplète, ou qui peuvent former des cations dont la sous-couche électronique d est incomplète". Voilà, c'est dit...
Dans le tableau périodique, les métaux pauvres sont pris en sandwich entre les métaux de transition,
qui se trouvent sur leur gauche, et les métalloïdes, situés sur leur droite. Cette appellation est liée au fait
que leur caractère métallique est moins marqué que celui des métaux de transition : ils sont bons conducteurs
de l'électricité, mais ils sont relativement mous (exception faite de l'aluminium) et fragiles, présentant une
mauvaise résistance mécanique. Leurs températures de fusion et d'ébullition sont inférieures à celles des métaux
de transition.
On range généralement dans cette catégorie l'aluminium (Al), le gallium (Ga), l'indium (In),
le thallium (Tl), l'étain (Sn), le plomb (Pb) et le bismuth (Bi).
Les métalloîdes constituent une famille d'éléments chimiques présentant des propriétés
intermédiaires entre celles des métaux et celles des non-métaux. Sont généralement considérés comme
faisant partie de cette famille le bore (B), le silicium (Si), le germanium (Ge),
l'arsenic (As), l'antimoine (Sb) et le tellure (Te).
Bien que présentant un aspect métallique, ils sont plutôt fragiles et conduisent assez mal le courant
électrique.
Les halogènes, qui appartiennent au 17ème groupe (on les trouve dans la 17ème
colonne), comprennent les éléments suivants : le fluor (F), le chlore (Cl), le brome (Br),
l'iode (I) et l'astate (At).
Ils sont chimiquement très réactifs, mais cette réactivité décroit au fur et à mesure que leur numéro atomique
augmente. C'est donc le fluor le plus réactif de la famille, puisqu'il est en mesure de former des composés avec
les gaz nobles, à l'exception toutefois de l'hélium et du néon. Dans les
CNTPLes conditions normales de température et de pression sont considérées de façon
arbitraire comme étant les conditions d'expérimentation et de mesure en laboratoire, définies par une température
de 0°C (273,15 K) et une pression de 1 atmosphère (soit 101 325 Pa ou 1,013 bars).
(conditions normales de température et de pression), les corps simples de ce groupe sont constitués de molécules
diatomiques, et se trouvent à l'état gazeux pour le difluor (F2) et le dichlore (Cl2),
liquide pour le dibrome (Br2), et solide pour le diiode (I2). Quant à l'astate, son statut
est un peu particulier : il est tellement rare que ses propriétés sont très mal connues.
Les "halogènes" tirent leur nom du grec "hals" et "gennán", signifiant respectivement "sel" et "engendrer", car ils se présentent principalement sous forme de sel (le plus connu étant le chlorure de sodium (NaCl), ou sel de table).
Les gaz nobles, ou gaz rares, sont regroupés dans la dix-huitième et dernière colonne du
tableau périodique. Ce sont : l'hélium (He), le néon (Ne), l'argon (Ar), le krypton
(Kr), le xénon (Xe) et le radon (Rn).
Ils sont chimiquement très peu réactifs, voire totalement inertes, leur dernière couche électronique étant
complète. A l'exception de l'argon, ils ne sont présents qu'à l'état de traces dans notre atmosphère, et
n'ont été de ce fait découverts qu'à la fin du XIXè siècle.
Les non-métaux sont les éléments qui ne présentent aucune des propriétés des métaux. A l'état solide, ils présentent un aspect terne et mat, ils ne conduisent ni la chaleur ni l'électricité (ou très mal), ils résistent à l'attaque des acides, et sont généralement cassants. Cela inclut les halogènes, les gaz nobles, ainsi que d'autres éléments parmi lesquels figurent l'hydrogène (H), le carbone (C), l'azote (N), l'oxygène (O), le phosphore (P), le soufre (S) et le sélénium (Se).
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